Voici un petit jeu pour travailler l’adresse par le regard, mais c’est aussi une première entrée en scène rassurante, en traversant l’espace scénique avec un objectif clair, ce qui va favoriser l’entrée en jeu à venir.…
Préambule : En cercle, chaque participant donne son prénom et une caractéristique physique ou vestimentaire.
2e tour, chacun répète et ajoute une deuxième caractéristique. Pour réviser, un des participants présente un à un les autres, en donnant soit son prénom, soit une des caractéristiques données.
Le jeu : Travail en cercle. Un des participants est l’assassin, et se dirige vers un autre participant pour le tuer (lentement au début du jeu). Cette victime peut être sauvée : elle regarde un 3e participant qui doit alors dire le nom de la victime ou une de ses caractéristiques avant que l’assassin ne la touche.
Si la victime meurt (le sauveteur n’a pas retrouvé son prénom, l’adresse n’était pas claire et un autre participant a donné son nom…), l’assassin continue à tuer, la victime sort du cercle (mais on a le droit de s’échauffer un peu avant d’éliminer froidement). Si la victime est sauvée, l’assassin prend sa place dans le cercle, elle devient assassin et choisit une nouvelle victime dans le cercle.
Au fur et à mesure du jeu et de sa compréhension par les participants (cela peut parfois être un peu long...), le pas de l’assassin, plutôt lent au début, accélère.
L’animateur demande aux participants de choisir un personnage dans un corpus d’images (qui peut être en lien avec le spectacle auquel on va assister, la pièce que l’on va étudier, ou un thème pour lequel les participants apporteront eux-mêmes des images).
En cercle, les participants ont d’abord un temps d’observation de leur image. Ils doivent être attentifs à la posture du personnage, aux détails vestimentaires, l’expression…
Le premier participant vient reproduire la posture de son personnage au centre du cercle, puis les quatre suivants doivent le suivre et essayer de copier le plus exactement possible cette posture. On enchaîne avec le 2e participant. Chaque tableau commence déjà à produire un début de récit.
L’animateur guide de moins en moins et les tableaux doivent s’enchaîner de plus en plus naturellement. On peut demander ensuite aux participants de réfléchir à leur placement sur l’espace scénique pour essayer de construire un récit.
L’exercice peut être fait en musique et prolongé par une mise en mouvement des tableaux.
Les participants sont en binôme et se regardent. Le participant A propose un certain nombre de gestes, postures, mimiques… reprises en miroir par le participant B puis on inverse.
1. Un des participants choisit une position au milieu du cercle. Un autre vient le rejoindre et complète le tableau. Tenir la position 3 secondes, le premier participant quitte le centre et est remplacé par un autre.
2. Quand le 2e participant est en place et après les 3 secondes, début d’une improvisation qui s’appuie sur les positions choisies. (quelques secondes également). Le 2e participant choisit une nouvelle position à la fin.
Le meneur donne une situation (vous venez d’apprendre que vous allez avoir un bébé, que vous avez des super pouvoirs, que vous venez de gagner la super cagnotte…), les participants se figent tous dans la position choisie. Le meneur en désigne quelques uns qui resteront figés en leur touchant l’épaule. Au signal du meneur, les autres se remettent en mouvement et visitent le musée. Le but n’est pas de chercher à déconcentrer les statues, qui doivent rester figés. Au début, choisir beaucoup de statues pour pouvoir gérer les « visiteurs ».
Deux volontaires quittent le plateau pour devenir guide et visiteur du musée. Le meneur annonce un thème aux autres participants (11 septembre, OVNI, un titre d’œuvre ou de roman… possibilité de mettre en lien avec la pièce qui sera étudiée ensuite). Les participants ont alors 45 secondes pour former un « tableau » pour illustrer ce thème.
Le guide et sont visiteur reviennent et le guide présente le tableau en s’appuyant sur l’analyse de sa composition, le visiteur pose des questions.
Variante à ajouter ensuite : au signal du meneur, le tableau prend vie pour 3 secondes puis revient à sa position initiale (GIF animé), d’abord silencieusement puis avec le bruit.